8 mars, quand l’artiste AKD célèbre la Femme

Article : 8 mars, quand l’artiste AKD célèbre la Femme
Crédit: Alou_P
14 mars 2023

8 mars, quand l’artiste AKD célèbre la Femme

Près de 2 heures de spectacle gratuit et une dizaine de chansons en live offertes aux populations d’ATT bougou, en commune VI de Bamako, la nuit du 10 au 11 mars 2023. Une initiative de l’artiste Abdoul Karim Diabaté dit AKD et son équipe, qui s’inscrit dans le cadre des festivités du 8 mars, journée internationale des droits de femmes. L’artiste compte pérenniser la démarche, à la suite de cette 1ère édition.   

De 23h30 à 1h14 du matin, AKD s’est illustré sur scène, en plein air sur un espace public de 320 logements. Cette nuit-là, il a interprété 9 morceaux de son répertoire et celui de son cher Papa, Abdoulaye Diabaté.

Crédit photo : Alou_P

Un concert ambiancé

« Lakaré Nakan » fut le tout premier morceau fredonné par l’artiste AKD. Un son qui raconte l’artiste lui-même, sa personnalité, sa classe sociale et son titre de benjamin de famille (Lakaré). Une chanson qui exprime les échos de l’arrivée de Lakaré sur scène.

Très bien habillé avec son bazin, comme d’habitude, AKD et ses 5 musiciens en plus de ses deux cauris ont su bien gérer leur montée en scène pendant 10 bonnes minutes et ont enchaîné directement avec le morceau « Kana n’djanfa », autrement dit « ne me trahis pas », une chanson d’amour.

Cette chanson d’affection publiée depuis 3 ans continue encore à faire des milliers de vues sur la toile, comme toutes ses chansons d’ailleurs. Ce morceau lui a permis, cette nuit-là, d’inviter quelques fans à la danse. Aussitôt, le public les a suivis et l’ambiance était au rendez-vous pendant nettement 8 minutes.

Le titre « Koumassé » s’est lancé peu avant minuit. Ce troisième morceau, pas trop dansant toutefois, renvoyait le public dans le pensif. Un texte soigné et soignant, qui évoquait le destin et la suprématie Divine. En clair, il sensibilise : « chaque chose en son temps » en est le message clef.

Bon vieux temps

Juste après « Koumassé », une période transitoire fut observée. Une manière de permettre à certains amis artistes invités d’Abdoul de faire leur apparition sur scène. D’abord les humoristes Garibou Fama, Papou de renouveau et Balamoussa Junior. La suite était consacrée à trois autres jeunes, les rappeurs AB Men, Paopi Parfait et Abba Weyne qui se sont succédés très rapidement.   

Le passage d’AB Men n’a duré que 3 minutes et le moment marquant de ce laps de temps fut le duo AB Men – AKD où l’on pouvait voir le jeune « djely » rapper comme au bon vieux temps.

Après cela, l’artiste a interprété son titre « né to fai », dans lequel il souligne visiblement ce qu’il n’aime pas et ce qu’il déteste : s’occuper de la vie personnelle d’autrui alors que nous avons tous une vie privée, que nous devons entretenir. Une traduction assurée en complicité avec l’un de ses amis personnels, Lasmo, un homme noir et grand de taille.

« Mussow »

Dans cette dernière partie du spectacle, deux morceaux ont été principalement dédiés aux femmes. A savoir : « Mussow », les femmes en bamanakan et « Balani », un son célèbre tiré du répertoire de son papa, Diabaté. Un autre vieux titre d’Abdoulaye Diabaté a été interprété, « sassila Bamaba »

Après avoir rendu un vibrant hommage à son parrain éternel, Papa Dahizon et sa femme qui étaient au premier rang du spectacle, la soirée fut bouclée par le son « Bamako », le titre le plus célèbre de l’artiste AKD sur la toile avec plus de 6 millions de vues, rien que sur YouTube. 

Pour finir, au cours de ce spectacle, Lakaré et son staff ont jugé nécessaire de rendre hommage aux FaMA et d’observer une minute de silence à la mémoire de l’ensemble de nos soldats tombés sur les champs de l’honneur. Vivement le prochain 8 mars.

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