Mali, la formation professionnelle contre le chômage

En parlant de l’emploi des jeunes, l’on doit d’abord souligner l’apprentissage des hommes et des femmes, dans des domaines bien précis. Toutefois, certains diplômés des secteurs qui ne sont pas trop pourvoyeurs d’emplois sont en quelque sorte condamnés à la reconversion. C’est-à-dire, s’adapter à une autre réalité, à un autre métier afin de mieux vivre dignement de quelque chose.

«La reconversion des jeunes en mécanique pour lutter contre le chômage des jeunes dans la commune 6 du district de Bamako. » C’est cela, la raison d’être d’un Garage et en même temps centre de formation professionnelle, dénommé Tony Victor de Missabougou (CFP/TV).

Une initiative encouragée par le gouvernement du pays, par la présence de l’ancien Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mohamed Salia Touré, à travers sa présence, à la cérémonie d’inauguration du centre, le samedi 05 mai 2021.

Des initiatives de ce genre doivent normalement pleuvoir au Mali, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et bien d’autres inscrit dans nos quotidiens. Cela nous aidera mieux que de continuer toujours d’investir en masse dans la formation des jeunes chômeurs qui  auront toujours de la peine à trouver de l’emploi.

Tout simplement, par ce qu’ils ont été généralement obligés à choisir une filière qu’ils n’aiment pas, ou qui ne colle pas du tout avec la réalité de notre pays. Voilà une autre triste réalité de nos universités, face à laquelle nos dirigeants doivent faire face.

Ceci est devenu presque qu’une chanson au Mali : que « le 1^er travail d’un jeune diplômé sans emploi est la recherche de l’emploi.»

Cependant, j’ajoute qu’un jeune avec un diplôme sans débouché dans un pays donné comme le nôtre, peut passer le reste de sa vie à chercher de l’emploi. Avec son il ne trouvera que dalle. Sauf s’il se reconvertit.