J’aime bien ma sœur, malgré son handicap

26 octobre 2018

J’aime bien ma sœur, malgré son handicap

Le handicape n’est forcement pas un vice. A travers Fanta Mady Diallo (Fifi) et d’autres personnes battantes en situation de désavantage physique ou mental, j’ai compris cela.

 Toute petite, Fifi Diallo tombe malade, on détecte chez elle la malaria (paludisme). Son papa, feu Boubacar, étant infirmier d’Etat voulant guérir sa fille chérie lui injecta une piqure. Involontairement il venait de détruire un de ses membres inférieur et à jamais. Mais cela n’a pas empêché Fifi de vivre pleinement sa vie.
Plus de 40 ans dans sa situation de personne handicapée, Fifi Diallo est aujourd’hui mère de2 filles et de 3 garçons. Des beaux enfants, tous intelligents comme elle et qui font la plupart sa fierté.
Elle est une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché d’avoir un père, une mère et des familles. Cela dans le vrai sens du terme !
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché de m’avoir comme son frère benjamin de lait.
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché d’avoir un mari, avec qui l’amour est réciproque.
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché de faire des études et être fonctionnaire de son état et par la voie du concours.
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché d’être un pilier de sa famille.
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché d’aimer et d’être aimer en retour par les membres de sa famille.
Etre une personne Handicapée, cela ne lui a pas empêché d’être au service de ses enfants comme toutes personnes normales : Les déposer à l’école pour les récupérer par la suite Pendant leurs cursus scolaire et bien  d’autres services propre à une mère envers ses mûmes.
Les personnes handicapées ont aussi des droits
« C’est quant les droits ne sont pas respecté qu’un Handicap devient une charge » ces mots sont de Mme Sinaba Fatoumata Camara. Une personne qui passe la majeure partie de son temps à faire des recherches sur la vie de cette couche sociale généralement intelligente mais parfois marginalisé ou ignoré dans nos sociétés.
Une personne en situation de Handicape rejeter par la société, je condamne sa famille d’abord comme 1er responsable. Par ce que, je n’ai jamais rejeté ma sœur Fifi que par ce qu’elle est ce qu’elle est.
Si l’éducation est un droit pour les enfants, ce qu’elle l’est aussi pour les enfants Handicapé. Après avoir regardé ma sœur Fifi de prêt et en tournant mon regarde de loin sur ceux là qui mendient au bord de la route, je dirai tout simplement que c’est la société qui rend une personne Handicapée.

Les personnes Handicapée ont aussi des droits, ils méritent l’amour. Les comprendre déjà, c’est les aimer. J’aime bien Fifi ! Elle restera ma sœur supérieur pour toujours !
Un message de DIEU
Ce billet intervient dans le cadre du mois d’octobre, un mois dédié à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion au Mali. Ces mots sont exposés sur ma terrasse, pour que les uns et les autres sachent que Dieu ne regarde pas notre aspect, mais il regarde plutôt ce que renferme notre cœur et ce que nous accomplissons, chacun.

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