Bamako : des déchet vivent, et font vivre !

Article : Bamako : des déchet vivent, et font vivre !
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13 novembre 2016

Bamako : des déchet vivent, et font vivre !

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Venant de différents horizon de Bamako, chaque jours que Dieu fait, certaines vont risquer leurs  vies dans les différents dépôts de transite d’ordures de Bamako. Les  places les plus fréquentées sont celles de Lafiabougou et de Medina coura. Les raisons qui les poussent, c’est ce qu’on est allé savoir, un Mardi !

Elles cherchent Nourriture, déchets plastique et autres. Trouver de quoi manger, Subvenir aux besoins de la famille : voila des raisons qui pousse des femmes a trié les ordures dans les différents dépôts de transite de Bamako. « On cherche le pain quotidien. J’ai 35 ans et 5 enfants, avec mon mari qui vit au Gabon. Avec seulement un 100 milles Franc Cfa, je ne ferais plus de cette pratique mon métier. Si non Nul ne souhaite un travail misérable comme celui-ci. On a besoin d’aide pour quitter ce milieu » nous confié A.C, une femme qui gagne sa vie dans la poubelle.images

Conscientes des maladies et toutes les conséquences que cette pratique peut causer, cette femme dit avoir préféré le mal au pire.

Selon elle c’est mieux que de voler, forniquer, escroquer ou encore mendié. « Certains personnes nous trouvent répugnante, elle sont pas mieux que nous. Si Dieu nous a fait ainsi, ce n’est pas de notre faute. » Elle poursuit en nous faisant savoir que si elle, et toute sa bande trouvent un autre boulot plus noble que les affaires du déchet ; Qu’elles quitteront forcement ce monde des ordures.

Selon A.C, la seule femme qui nous a livrée son témoignage : après collecte, elle part pour vendre ses déchets plastiques a la Zone industrielle, vers le coté EST de Bamako. Pour elle, l’usine du bois est leur acheteur potentiel (une usine de fabrique de chaussure en plastique). En l’en croire, laba le Kg est vendu a 125f. Et en deux mois notre interlocutrice se force a collecter 30 à 40 sacs, pour un gain misérable d’environ 50mille francs Cfa

Le d’espoir qui pousse ces femmes a risqué leurs vies malgré elle-même, dans un environnement aussi malsain, peut être qualifié de tous sauf un plaisir.

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